Les Romains et les Grecs ont eu leur grand héros: Hercule. Les temps modernes ont leur grand détective: Poirot. Mais si Hercule se distinguait par sa force prodigieuse, Poirot, lui, est un cérébral... Comme son illustre prédécesseur, il va nettoyer les écuries d'Augias, dompter le taureau de Crète, capturer Cerbère... et autres besognes éreintates. Mais sans bouger un muscle! De là à dire que ses exploits surpassent ceux du mythique colosse, il n'y a qu'un pas.
Mr Shaitana est un bien étrange personnage : longue figure, moustache cosmétiquée et sourcils en accents circonflexes qui accentuent son air de Méphisto. Et Mr Shaitana, qui est véritablement diabolique, s'est plu, ce soir-là, à convier à dîner huit hôtes triés sur le volet : quatre spécialistes du crime et quatre personnes qui seraient - à ses dires - des criminels assez habiles pour ne s'être jamais fait pincer. Il ne faut pas trop jouer avec le feu, fût-on le diable ou peu s'en faut... Un des meilleurs romans d'Agatha Christie selon moi!!!
Émilie Starr, quatorze ans, poursuit son grand rêve: faire carrière dans les lettres. Que ce soit à la ferme de la Nouvelle Lune, chez les tantes de l'Île du Prince-Édouard qui l'ont adoptée et qui l'élèvent selon leurs sévères traditions, ou chez la détestable tante Ruth, Émilie n'a qu'un désir, qu'une idée en tête : Écrire. Grâce à sa tante Ruth, elle pourra continuer ses études mais dans une petite ville étouffante. Tout pour la jeune adolescente, bonheurs comme frustrations, se traduit en mots. Mais les mots lui sont interdits? comme lui est interdite la fréquentation des amis de l'autre sexe. Abordera-t-elle jamais sa carrière? Connaîtra-t-elle un jour l'amour?
Émilie Starr, fillette de douze ans, vit avec la famille de sa mère à la ferme de la Nouvelle Lune. Après la mort de son père, elle se retrouve seule au coeur d'une famille rurale très attachée à ses traditions. Parents et amis stimulent et découragent tour à tour sa jeune et dynamique vivacité et son talent littéraire naissant.
Pour la première fois depuis vingt ans, le vieux Siméon Lee a décidé de réunir tous ses enfants pour les fêtes de fin d'année. Le 24 décembre, on le trouve sauvagement assassiné dans sa chambre, Tout le monde, évidemment, détestait ce vieillard cynique...
Amusante et attendrissante, cette vieille dame rencontrée dans le train par le policier Luke Fitzwilliam. Ne prétend-elle pas se rendre tout exprès à Scotland Yard pour dénoncer le coupable de ce qu'elle juge être une série de meurtres, survenus dans son village? Luke ne la prend guère au sérieux, mais il apprend le lendemain qu'elle a été renversée par une voiture juste avant d'avoir pu parler... Seul à avoir été mis dans la confidence, le policier n'a plus qu'à se rendre à Wychwood pour se faire une idée par lui-même. Son enquête donnera raison à la malheureuse vieille dame.
En cherchant une balle de golf, le fils du pasteur découvre, au pied des rochers, un individu tombé de la falaise. Avant de passer de vie à trépas, l'homme ne dit qu'une petite phrase : « Pourquoi pas Evans ? » Le tribunal d'enquête, réuni le lendemain, conclut à l'accident. Un accident, c'est vite dit. Qui, dans ce cas, aurait eu intérêt à fourrer, un peu plus tard, huit grains de morphine dans la bière du témoin ? L'amie du garçon, la jeune comtesse Frankie, a son idée là-dessus. Et comme les enfants de l'aristocratie anglaise ont du temps à revendre, elle emploiera le sien à jouer, avec son petit camarade, les détectives amateurs...
Ce volume comprend trois nouvelles d'Agatha Christie.
Il a été publié dans la collection Le Masque sous le titre: Poirot résout trois enigmes.
Chacun sait que Hercule Poirot est le plus grand détective de tous les temps. Un homme se suicide quelques heures après lui avoir demandé assistance ? Allons donc ! Ce serait trop facile, et le petit Belge est convaincu que personne ne fait appel à lui sans raison... Pour lui, rien de plus facile que de déjouer les jeux de glaces, aller au-delà du miroir et faire jaillir la réalité des apparences.
Les amis de miss Marple ne s'y attendaient guère... Comment! La délicieuse vieille demoiselle est un amateur averti de mystères inexpliqués, problèmes insolubles et autres morts peu naturelles? Qui l'eût cru? Dire qu'on ne la pensait capable que de bavarder et tricoter!
L'une des dernières enquêtes de Poirot (1972) suivant une méthode rétrospective qui lui avait déjà réussi, avec une histoire sentimentale qui est cause et effet de la situation.
Mariée depuis 15 ans, Anne a 5 enfants et elle est tout aussi pétillante qu'à l'époque des Pignons verts. Pourtant, un doute s'insinue dans sa tête rousse : Gilbert l'aime-t-il toujours? A-t-elle perdu l'éclat de sa jeunesse?
Vraiment l'hôtel Bertram est plus victorien que nature, et Miss Marple se réjouit d'y passer une semaine. Et pourtant, quelques détails la troublent : cette jeune fille, Elvira, qui s'est amourachée d'un pilote de course peu recommandable, sa mère, une aventurière décidée, et ce pauvre chanoine Pennyfather qui disparaît... Il est bien étourdi, mais tout de même... Décidément, tout n'est peut-être pas aussi paisible et feutré qu'il y paraît... à l'hôtel Bertram.
Aux petites soirées de Miss Maple, chacun y va d'une histoire étrange dont il a un jour été témoin. Et la vieille demoiselle impavide dans son fauteuil dénoue les intrigues les plus confuses avec la même assurance tranquille que pour nouer les points de son éternel tricot.
Un cadavre dans la bibliothèque: voilà, de l'aveu même de la romancière, une situation très banale du roman policier. Mais si les propriétaires de la maison ignorent totalement de qui il s'agit ? Si la victime est une jeune femme un tantinet vulgaire, danseuse de son métier - le genre de personne qu'on ne peut en aucun cas rencontrer chez l'honorable colonel Bantry et son épouse ? Alors, c'est une énigme particulièrement coriace, telle que les aime Miss Marple, aussitôt alertée. Et qu'elle résoudra avec sa finesse et sa logique coutumières, au nez et à la barbe des policiers du comté...
Anne et Gilbert sont enfin mariés. Ils ont quitté Avonlea pour s'installer dans un village de pêcheurs où Gilbert pratique la médecine. Ils habitent dans la maison de rêve de l'inimitable Anne, qui connaîtra une existence parsemée d'incidents drôles, parfois tragiques, toujours émouvants.
Au Domaine des Peupliers, sa nouvelle demeure, il y a tante Kate et tante Chatty, deux sympathiques veuves, le chat Dusty Miller, et surtout Rebecca Dew, une grognonne au coeur d'or et dont les réparties font notre joie. Il y a aussi la nature omniprésente, les vacances à Avonlea, avec Marilla, Mme Lynde, les jumeaux? et Gilbert, dont Anne est séparée et à qui elle écrit fidèlement.
Anne a toujours les cheveux roux et les yeux émeraude, mais elle n'est plus la petite fille espiègle et impétueuse de La Maison aux pignons verts. La voici loin de son île, adulte, femme, avec tous les déchirements et les joies que cela comporte? Elle a maintenant dix-huit ans; après avoir enseigné à l'école d'Avonlea, elle réalise enfin son vieux rêve de poursuivre des études universitaires. Elle quitte l'Île du Prince-Édouard pour aller, pleine d'appréhension, étudier à l'Université de Redmond, en Nouvelle-Écosse, en compagnie de son amie Priscilla, de Charlie Sloane et, surtout, de Gilbert Blythe. De nouveaux personnages attachants entrent en scène, de nouvelles amitiés se nouent, d'anciennes se transforment, d'autres s'éclipsent à tout jamais. L'amour se présente à Anne, mais saura-t-elle le reconnaître? Saura-t-elle faire la différence entre rêve et réalité?
Anne Shirley vient d'avoir seize ans. Institutrice, elle n'en demeure pas moins aussi impétueuse et espiègle que jamais, commentant le monde avec cette naïveté lucide qui la caractérise, parlant poésie comme les oiseaux chantent.
Anne...La Maison aux pignons verts est le premier livre de la série et celui où nous rencontrons Anne pour la première fois. Il débute lorsque notre jeune héroïne n'a que 11 ans et vient tout juste d'être adoptée par Matthew et Marilla Cuthbert, et se termine sur la perte d'un être qui lui est cher.
Gordon Cloade est mort fort à propos sous les décombres de sa villa ravagée par le blitz. Il laisse à sa jeune veuve, Rosaleen, une fortune colossale et cela, évidemment, ne fait pas l'affaire du clan Cloade qui se voit, d'un seul coup, spolié par l'intruse. Or, le bruit court que le premier mari de Rosaleen ne serait pas mort, ce qui, bien entendu, aurait pour effet d'annuler le second mariage... Ces situations troubles sont pain bénit pour les maîtres chanteurs. En voici justement un qui fait chanter la jeune femme. Pas très longtemps : en lui portant son breakfast, la petite bonne de l'auberge où l'individu est descendu trouvera, dans sa chambre, un bien vilain spectacle...
Le capitaine Trevelyant gisait à terre, la face tournée contre le parquet, les bras en croix. Warren s'agenouilla auprès du corps. Au bout d'une minute, il se releva, le visage pâle. -Il est mort. -Croyez-vous qu'il aurait été tué à cinq heures vingt-cinq? -Si je devais réciser le moment ou est mort le capitaine, c'est à peu près cette heure-là que je suggérerais. -Cinq heures vingt-cinq. Oh! mon Dieu, c'était donc vrai!!!
Un lourd tableau qui se décroche à la tête d'un lit. Un rocher qui dévale une falaise et s'écrase sur le sentier. Les freins d'une voiture qui lâchent dans une descente... Et pour finir, une balle perdue qui vient se loger dans un chapeau ! Pour Hercule Poirot, en villégiature sur la cote sud de l'Angleterre, il n'y a guère de doute : on en veut à la vie de la ravissante Miss Buckley, héritière d'une villa délabrée du voisinage. Même si l'intéressée ouvre de grands yeux, se demandant qui peut bien lui en vouloir. L'assassinat de sa cousine, qu'on a manifestement confondue avec elle, obligera Miss Buckley à prendre au sérieux les craintes du détective. Lequel n'aura de cesse de démasquer le coupable. Mais seule une très savante mise en scène lui permettra d'y parvenir. Et la surprise sera de taille...
Tous ceux qui l?entouraient pouvaient tirer profit de la mort de Mrs Ingelthorp, riche maîtresse de la propriété de Styles : son second mari, Alfred Ingelthorp ; ses beaux-enfants, maintenus dans sa dépendance financière ; Cynthia, sa jeune protégée... Et tous auraient pu se procurer la strychnine qui l?a tuée.
Mais pourquoi Hercule Poirot protège-t-il si obstinément Alfred Ingelthorp, alors que celui-ci se défend à peine contre les soupçons grandissants qui pèsent sur lui ? Patience ! Nous ne comprendrons qu?aux dernières pages le subtil jeu de stratégie qui s?est noué entre ces deux hommes, aussi redoutablement intelligents l?un que l?autre.
Bizarre, tout de même, ce décès subit du pasteur Babbington, au moment où il vient de tremper les lèvres dans un cocktail... Rien pourtant ne permet de conclure à un meurtre, d'autant que le pasteur était apprécié de tous. Hercule Poirot ne commencera à froncer les sourcils qu'après un deuxième décès, dans des circonstances analogues : celui d'un médecin, Sir Bartholomew Strange, présent lors du premier. Il faudra une troisième disparition pour que le détective commence à deviner un truquage cyniquement organisé pour détourner l'attention des enquêteurs.
Que de remous dans ce pensionnat de jeunes filles renommé qu'est Meadowbank : des professeurs y trouvent la mort dans des circonstances qui dépassent l'entendement. Les crimes sont-ils liés à la présence d'une jeune princesse orientale ? Y a-t-il un lien entre eux et un certain petit paquet de grande valeur qu'on n'arrive pas à retrouver ?
Trop belle, trop légère, trop riche Rosemary ! Quel désespoir secret a conduit au suicide cette femme environnée d?admirateurs et d?amants, volant de cocktails en parties de bridge et de dîners en bals, sous l?oeil résigné de George, son mari plus âgé ? Nul ne le sait. Mais la question commence à se poser différemment le jour où ce dernier est informé par des lettres anonymes qu?on a assassiné son épouse.
Cependant, le lecteur découvre, une à une, les raisons qui auraient pu pousser diverses personnes de l?entourage de Rosemary à vouloir se débarrasser d?elle. Toutes se trouvaient là le soir tragique où elle a bu une coupe de champagne additionnée de cyanure.
Dans l'obscurité d'une maison endormie, un cri déchire le silence... Un crime vient d'être commis...
Ainsi se lève le rideau sur l'un des plus grands succès de la scène internationale, La Souricière, succès qui a tenu l'affiche sans interruptions depuis plus de trente ans. Adaptée par Agatha Christie d'une nouvelle écrite en 1949, jouée pour la première fois à Londres en 1952, cette mésaventure de trois petites souris porte la marque de son auteur: humour et suspense sont au rendez-vous!
Ce recueil comprend également: Meurtre sur mesure
Une perle
Malédiction
L'appartement du troisième
L'enlèvement de Johnny Waverly